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Compétitions internationales : quels bénéfices pour une ville ?

parPaul DIETSCHY, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Franch-Comté

Articles de la revue France Forum

Organiser les JO coûte de plus en plus cher, mais l'émotion a-t-elle un prix ? 

François Hollande a fait ressurgir1 un vieux serpent de mer : la candidature de paris pour l’organisation des Jeux olympiques de 2024. Sans doute influencé par le succès des Jeux de Londres, le président de la République a voulu proposer un grand projet à même de remobiliser les Français. Ce faisant, il a donné du crédit à l’idée que les grandes compétitions sportives seraient une bonne affaire pour les villes qui les accueillent. Un jugement que l’histoire invite fortement à nuancer.


CETTE CHOSE NOUVELLE : LE STADE. Les pouvoirs publics ont commencé à penser l’accueil d’une compétition mondiale dès la fin du XIXe siècle. Lors de la première olympiade moderne de 1896, la construction d’un stade olympique aux formes empruntées à l’antiquité doit permettre à la ville d’Athènes et au roi Georges Ier de faire la promotion de la Grèce en rappelant son passé glorieux.

En Europe, l’équipement sportif reste toutefois embryonnaire. Le projet olympique pousse donc les pouvoirs publics à investir dans le sport. Ainsi, les concours d’exercices physiques et de sports de l’Exposition universelle de 1900...


 

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1. TF1, 6 novembre 2014.

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