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Le sport, outil de soft power ?

parStéphane AUDRY , fondateur de Mediaghat, consultant 

Articles de la revue France Forum

Dommage que le yoga ne soit pas une discipline olympique !

Tandis que des pays comme la Chine, la Russie ou le Qatar ont fait du sport un outil de promotion pour leur pays, le sport indien n’apparaît quasiment pas sur la carte des grandes nations mondiales.

Depuis 1896, l’Inde n’a, en effet, remporté que 28 médailles aux Jeux olympiques d’été (à titre de comparaison, la France comptabilise 42 médailles uniquement pour les JO de Rio). Côté football – sport le plus populaire à travers la planète –, l’Inde se situe très loin, au 105e rang mondial pour la pratique masculine de la discipline et au 56e rang pour son pendant féminin. Le cricket indien est le seul exemple de prédominance mondiale dans un sport qui ne concerne néanmoins qu’une dizaine de pays, tous issus du Commonwealth. Parmi les grands sportifs indiens, le joueur de cricket Virat Kohli est une véritable icône (36 millions de fans sur Facebook), à l’image des grandes stars de Bollywood, univers qui représente une réelle concurrence au milieu du sport.


UNE PARTICULARITÉ INDIENNE. De multiples facteurs culturels expliquent ce retard. Pour l’Inde, la compétition passe d’abord par l’éducation, ainsi qu’en témoigne le nombre de dirigeants indiens situés au sommet de...

 

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