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De l'impopularité à la popularité

parJean-Eric BRANAA, maître de conférences à l’université Panthéon-Assas, chercheur au Centre de relation internationale Thucydide

Articles de la revue France Forum

Les chiens aboient, la caravane Trump passe.

S'agissant de Donald Trump, les sujets qui fâchent ne manquent pas : on ne s’attendait pas pour autant à ce que le suivi de sa courbe de popularité devienne également un sujetde discorde. Pourtant, ici comme ailleurs, le 45e président s’est emparé de cette question et en a fait un sujet politique.


UNE STRATÉGIE BIEN PENSÉE. Il faut dire qu’après la campagne de 2015-2016 durant laquelle tous les instituts ont annoncé sa défaite, des études basées sur des sondages ne pouvaient pas le laisser indifférent. Les articles expliquant son impopularité ont été légion pendant ces dix-sept mois de campagne : en mai 2016, il est donné à 58 % de rejet, là où les candidats des scrutins précédents n’avaient jamais dépassé 46 % (44 % pour Mitt Romney et George W. Bush, 43 % pour Barack Obama et John Kerry) entre 2004 et 2012 ; il faut remonter à 1992 pour trouver un médiocre 46 % d’opinions défavorables qui plombait la campagne de George H. W. Bush. On a juste oublié d’observer que, face à une impopularité forte pour Trump, celle de Hillary Clinton l’était...

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