Le 4 juillet au matin, Bagdad, capitale de l’Irak, est victime d’un attentat au camion piégé faisant plus de 200 morts et autant de blessés. A l’heure ou nous écrivons ces lignes, le bilan n’est pas définitif et l’Irak pleure ses morts tandis que le monde détourne une fois de plus le regard.

Pourtant, au lendemain de la guerre de 33 jours, en 2006, l’Union Européenne avait peut-être encore un rôle à jouer dans l’apaisement des conflits.En septembre 2006, Jean-Marie Daillet, appelait l’Union Européenne à faire profiter le Proche-Orient de son expérience dans la résolution des conflits et l’atteinte de compromis. L’Union était née d’une vision utopique, qui voulait rapprocher par l’économie des peuples qui s’étaient déchirés par la guerre. Les situations, sans être les mêmes, présentaient donc des similitudes. Toutefois, la carence d’une diplomatie européenne n’a pas facilité la tâche.

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