S’il est un sujet qui fait consensus en Europe, c’est bien la difficulté de ses habitants à se sentir européens. Le continent offre, pourtant, une conjonction d’atouts qui, à bien des égards, devrait servir de point d’appui aux Européens pour se sentir bien, pour être bien en Europe.

L’Europe attire : première destination touristique mondiale (10 % du PIB), son secteur de la santé est remarquable et impacte directement la qualité et l’espérance de vie des Européens ; sa gastronomie s’exporte et attire les gourmets du monde entier ; son excellence dans les secteurs de la beauté, des cosmétiques, de la parfumerie et de la mode est reconnue à travers le monde. Par son histoire, l’Europe est avant-gardiste dans ces différents domaines. Elle est un haut lieu de l’art et de la culture avec un patrimoine reconnu et préservé.

Les autres continents lui envient de tels atouts pour faire évoluer leur image. La question de l’identité européenne est pourtant centrale et les citoyens européens doivent développer progressivement le sentiment d’être bien en Europe.

ÊTRE ACTEUR DE SON BIEN-ÊTRE. Le bien-être est un objectif fédérateur et les Européens commencent à comprendre qu’ils en sont les principaux acteurs.

Individuellement, l’accès au bien-être a trois dimensions. Le bien-être personnel : cela revient à être bien moralement. Il repose, avant tout, sur un changement de postulat : celui d’être avant d’avoir. Le bien bouger : l’activité physique régulière concerne autant les loisirs que le milieu professionnel.

Il s’agit de bouger plus et de bouger mieux. Le bien manger : équilibrer son alimentation et changer de comportement alimentaire sont des enjeux qui préoccupent chaque société tant ils impactent directement l’équilibre de vie des citoyens à court, à moyen et à long terme.

L’addition de ces trois biens répond à un enjeu sociétal : la santé durable. Les progrès dans ces domaines ont été spectaculaires...