Etienne Borne consacre une longue réflexion à l'idée de nationalisme. Il rappelle notamment l'importance de la pensée hégélienne dans l'émergence du concept national : « Mais selon Hegel, Antigone sert les dieux d'en bas, les dieux souterrains, les dieux périmés tandis que Créon, l'homme de l'État, l'homme de la Raison d'État, l'homme de la nation est le serviteur des dieux du ciel, des dieux de la clarté ; et alors qu'Antigone regarde en arrière et en bas, c'est lui Créon le progressiste qui a toutes les promesses de l'avenir historique. »