© Official White House photo by Leslie N. Emory

Président des Etats-Unis et roi d'Israël

parAntoine COPPOLANI, professeur des universités à l’université Paul-Valéry

Articles de la revue France Forum

Du concret pour les Palestiniens plutôt que des symboles.

Le 21 août 2019, Donald J. Trump retweete une citation le qualifiant de « plus grand président pour les Juifs et pour Israël » et de « roi d’Israël ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que le président américain a multiplié les décisions favorables à l’Etat hébreu. Ainsi, il a transféré l’ambassade américaine de Tel-aviv à Jérusalem, ce que ses prédécesseurs avaient obstinément refusé de faire. En mai 2018, il avait annoncé le retrait américain du Plan d’action global commun sur l’Iran (JCPOA), conclu à Vienne en juillet 2015, retrait qui était une priorité absolue du gouvernement israélien. Le président américain a également mis un terme à la mission de l’Organisation pour la libération de la Palestine à Washington et à la contribution financière américaine à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

En mars 2019, déjà par le biais d’un tweet, Trump annonçait « qu’après 52 ans, il est temps pour les Etats-Unis de reconnaître pleinement la souveraineté d’Israël sur le Golan, qui a une importance stratégique pour Israël et la stabilité régionale ».

Cette kyrielle de décisions et de prises de position soulèvent...

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