La victoire inattendue de Donald Trump en 2016 et sa manière peu orthodoxe d’occuper la fonction présidentielle n’ont eu de cesse de remettre en question les postulats classiques d’une science politique américaine fondée sur la prévisibilité et la modélisation. Comment, dans ce contexte, envisager le rendez-vous électoral de 2020, quand le président tentera d’obtenir un second mandat ? Un modèle simple, articulé autour de trois variables fréquemment employées – avantage historique du président sortant, popularité du président auprès de son parti et absence de challenger, prospérité économique et absence de conflit –, semble annoncer une réélection relativement facile pour le 45e président des Etats-Unis. Est-ce vraiment le cas ?...