Homme politique sous la IIIe République, il rejoint le front dès 1914 mais décide de conserver sa mission ministérielle. Entre deux combats, il revenait au conseil des ministres et s'efforçait de combler « le fossé qui séparait le simple poilu des états-majors ». « Il va tenter pendant quatre ans d'alerter l'opinion parlementaire, de briser l'inertie des bureaux militaires et de faire renaître la tradition des commissaires de la Convention auprès des armées de la Révolution ». Abel Ferry mourra au front.