François Fejtö dresse le portrait du nouveau président : « Il aime qu'on insiste sur son intelligence, sa culture ; il souligne son amour de la terre et des arbres, sa familiarité avec les saisons et leurs plaisirs ; son style soigné témoigne d'ambitions littéraires et d'un goût un peu passéiste. [...] Il a aussi un côté barrésien. Le nombre de cimetières qu'il a visités après les élections pour rendre un fidèle hommage à des ancêtres ou amis défunts est impressionnant. [...] En même temps on ne saurait oublier que c'est lui qui a rajeuni le parti socialiste. »