Les diasporas contribuent diversement au développement de leurs pays d’origine. L’apport le plus communément reconnu est d’ordre financier. En effet, selon la Banque mondiale, les transferts d’argent officiellement enregistrés vers l’Afrique subsaharienne représentaient, en 2019, environ 48 milliards de dollars américains, soit une augmentation de 5 % par rapport à 2018. Pour 2020, la Banque mondiale prévoyait 51 milliards de dollars. Il importe de souligner que les diasporas sont actives aussi bien sur le terrain de l’action humanitaire que dans le domaine des transferts de compétences, d’expérience et de conscience civique et culturelle. En outre, les diasporas sont des acteurs majeurs en termes d’investissement, notamment dans les pays qui, en raison de leurs ressources limitées et de la faiblesse de leurs économies et des risques politiques ambiants, ne sont pas en mesure d’attirer massivement des investissements directs étrangers (IDE) classiques.

LA CHUTE DES TRANSFERTS DE FONDS. En 2019, le volume des transferts de fonds des migrants vers les pays en développement représentait 554 milliards de dollars. Les transferts d’argent vers les pays à revenu faible et intermédiaire sont devenus, depuis quelques années, plus stables que les flux de capitaux privés et supérieurs aux flux d’investissements directs étrangers et...