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Covid-19 : plus de peur que de mal ?

parHenri LEPECHEUX, écrivain

Articles de la revue France Forum

Des armes de dissuasion nucléaire mais pas de dissuasion sanitaire.

Après cinq mois d’une crise sanitaire d’envergure mondiale, quelques conclusions provisoires peuvent être tirées, suffisamment préoccupantes pour qu’il soit permis de parler d’une crise majeure dont les conséquences seront durables. Faut-il pourtant aller jusqu’à qualifier l’épidémie de désastre ou d’effondrement ? 

La crise, sanitaire à son origine, est devenue globale. Elle s’est combinée avec une baisse des cours de l’énergie et une stagnation économique qui pourraient se traduire, non seulement par une récession, mais aussi par une remise en cause des bases du système international établi depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. De là à parler d’une disparition du multilatéralisme, de la fin d’une civilisation ou d’une catastrophe sans fin, il y a un pas qu’il serait prudent de ne pas franchir. 


LES EFFETS DE LA CRISE SANITAIRE SUR L’ÉCONOMIE MONDIALE. La réponse apportée à l’épidémie de Covid-19 n’a pas été identique dans tous les pays. On peut distinguer l’approche absolutiste, adoptée par des régimes forts (Chine) ou démocratiques (Slovaquie), l’approche flexible (Corée du Sud, allemagne) ou l’approche expérimentaliste (France).

Quelle qu’ait été l’approche adoptée, de nombreux pays ont décrété un confinement de leur population. Qui dit confinement dit... 

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