Jean-Marie Domenach choisit d'adresser une « Lettre à celles et à ceux pour qui le 10 mai fut une fête de l'espoir » : « Comme d'habitude on réfléchit trop court : on ne voit pas que ce sectarisme résulte, non pas d'une méchanceté particulière [...], mais d'un décalage à l'égard de la réalité, qui conduit fatalement à répondre à la contradiction des faits par le renforcement du dogme et par ce "volontarisme" dont Mauroy et Jospin font l'éloge. Le changement dans le changement n'est pas un changement, c'est la phase d'un cycle qui, ayant perdu le contrôle de la réalité, s'efforce de trouver en lui-même un principe, un moteur qui l'emmène ailleurs, vers une rencontre avec cette réalité qui toujours se dérobe. »