Maurice Schumann évoque Georges Bidault, éditorialiste de L'Aube et président du CNR à la suite de la disparition de Jean Moulin : « Cette vie hors de la vie n'était pas faite seulement de rendez-vous furtifs dans une église ou un hall de gare, au coin d'une rue ou sur un quai de métro. Il fallait, aussi et surtout, d'une part tenter - par-delà les convictions les plus diverses et les plus légitimes - de forger une âme commune, d'autre part assurer une liaison permanente entre les deux visages d'une Résistance indivisible. »