Le métier de diplomate s’est vite structuré et organisé car les rois, les empereurs, les principautés, les républiques ont toujours ressenti la nécessité de consacrer leur existence et de défendre leurs intérêts à l’étranger par l’intermédiaire de représentants qui matérialisent et symbolisent l’importance de leur pays. Les ambassades permanentes à l’étranger apparaissent au XVI^e siècle et, en 1961, c’est la convention des Nations unies de Vienne, toujours d’actualité, qui vient définir les fonctions d’ambassadeur.

Or, s’il existe une continuité remarquable des tâches du diplomate dans l’histoire, les instruments pour les mettre en oeuvre ont été totalement modifiés.

L’ALLIAGE DE MISSIONS ANCIENNES ET MODERNES. La représentation de l’État à l’étranger a conservé son aspect juridique, rituel et symbolique, consacré notamment par les lettres de créance, les réceptions officielles, la confusion entre la personne physique de l’ambassadeur et sa mission, l’immunité diplomatique… Mais l’ambassadeur doit aussi savoir faire du « marketing » et du « lobbying » ; il doit se servir des médias, ce qui lui était déconseillé autrefois.

La protection...