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Populisme : que devraient faire les élites ?

parJosef MONTAG, professeur assistant à l’International School of Economics of Kazakh-British Technical University (Kazakhstan)

Articles de la revue France Forum

L'uniformité des enseignants de la diversité est quand même problématique 

On se souviendra de 2016 comme de l’année des surprises. Ni le Brexit ni l’élection de Donald Trump n’auraient dû avoir lieu selon la majorité des experts. Et les sondeurs sont grandement critiqués pour leur incapacité à comprendre les vraies préférences des populations.

Même les prévisions de marché, pourtant souvent plus pertinentes que les autres sources, ont été prises par surprise. La nuit précédant le référendum au Royaume-Uni, ces derniers prévoyaient que les chances du « exit » étaient de 25 %. La nuit précédant l’élection américaine, ils ne donnaient que 10% de chance de succès à Donald Trump. La leçon est claire : notre capacité à saisir les phénomènes sociaux est limitée et l’acceptation de notre ignorance est un ingrédient clé pour mieux les appréhender.

Parallèlement, 2016 est l’année du retour des mouvements populistes. Leur faculté à dépasser les clivages droite-gauche est d’ailleurs le principal facteur de leur succès. En effet, ils ont réussi à convaincre le peuple qu’eux seuls « parlent vrai » contrairement aux élites embourbées dans un discours «politiquement correct » et « hors-sol ».


RETOUR DES MOUVEMENTS POPULISTES. Bien que cette tendance populiste soit indubitablement dangereuse, elle comporte aussi un élément salutaire. La démocratie, prise au sens large... 

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