Précisons-le d’emblée, les véhicules totalement autonomes, avec délégation complète de la conduite, mus par divers outils de connexion et d’intelligence artificielle ne sont pas pour demain. On est encore très loin des robots automobiles avec, à leur bord, des passagers occupés à diverses activités plus ou moins ludiques ! Les conditions de sécurité ne sont, à ce jour, pas toutes réunies au regard de la complexité des situations de conduite et les modèles économiques ne sont pas suffisamment définis.

Les études les plus sérieuses projettent l’avenir en trois phases : d’ici à 2020-2025, augmentation des fonctions de conduite pouvant être déléguées ; autour de 2030-2050, atteinte de l’autonomie totale dans toutes les situations ; au-delà, incorporation progressive dans le parc automobile.

Cet avenir se prépare activement aux États-Unis, en Chine et en Europe ; la France, forte de ses constructeurs et équipementiers automobiles, comme de ses grands opérateurs de services de mobilité, entend bien jouer un rôle majeur dans...