Une réponse mondiale au terrorisme
Articles de la revue France Forum
L'Onu veut être Charlie, Paris, Bruxelles, Orlando, Bagdad, Beyrouth, Nice... Tant mieux !
La communauté internationale n’est jamais parvenue, jusqu’à présent, à s’entendre sur une définition claire du « terrorisme ». Trivialement parlant, ce qui est du « terrorisme » pour les uns constitue pour d’autres une réaction de « légitime défense » face à une violence d’État. La genèse du terme remonte à la période dite de la Terreur de 1793 au cours de laquelle ses promoteurs se qualifient eux-mêmes de « terroristes ». Aujourd’hui, le terrorisme renvoie plutôt à une violence subversive menée par des groupes clandestins contre l’État wébérien « détenteur du monopole de la violence légitime » et apparaît souvent comme la violence du faible au fort. C’est désormais ce sens qui prévaut dans le langage courant.
Mais comme s’il s’agissait des deux faces d’un même Janus, les deux « terrorismes » peuvent entretenir des relations presque incestueuses. Certains États dictatoriaux ne se privent pas, à l’intérieur, de « terroriser » leur propre population (comme le régime « stalinien » de la Corée du Nord et/ou les anciens régimes « baathistes » syrien et/ou irakien) et, à l’extérieur, d’instrumentaliser ou de subventionner...