À l’issue de la Première Guerre mondiale, en 1920, le congrès de la paix à Versailles consacrait l’indépendance des pays baltes, trois nations d’une région souvent occupée au cours des siècles passés.

Était-ce un miracle ? Presque, tant la négation de leurs identités nationales, culturelles, linguistiques, avait constitué le comportement des occupants successifs. Ce miracle devait être éphémère, une vingtaine d’années seulement, avant qu’à la faveur de la Seconde Guerre mondiale la zone ne soit, de nouveau, martyrisée.

UN « RETOUR DE LA VIE ». La chute du mur de Berlin et l’éclatement de l’ancienne URSS ont abouti à des contours nouveaux des frontières européennes : les nations baltes ont recommencé à exister en tant que telles. La France a participé, comme d’autres membres de la « vieille Europe » et comme les États-Unis, à la reconstruction de leurs institutions et de leurs économies. On a alors assisté au « retour de la vie » pour ces populations longtemps privées...