Gaz à effet de serre, la question qui divise
Articles de la revue France Forum
Et pourquoi pas, pour une fois, un accord climatique "à maxima" ?
Les grandes ONG environnementales ont exprimé leur déception, leur mécontentement, voire leur lassitude, à l’issue de la dernière conférence des parties sur le climat à lima, la COP20. Il ne pouvait en être autrement. L’accord de Lima n’est que le préambule à la négociation qui se tiendra à Paris, en décembre 2015. Il fixe le cadre de négociation et notamment l’obligation pour les différents pays de transmettre leurs engagements pour la lutte contre les changements climatiques à partir du mois de mars. Le Pérou comme les Nations unies ont correctement travaillé. Personne ne peut en disconvenir. Mais personne ne peut se féliciter de la politique internationale de lutte contre les changements climatiques. Lima a permis de fixer un « agenda » de la négociation. L’accord butte toujours sur trois points : le caractère contraignant des engagements pris par chaque État de limiter ou de réduire ses émissions de gaz à effet de serre ; la mise en place d’un système de vérification indépendant des engagements pris par chaque État ; le financement et la gouvernance d’un fonds climat pour mener des actions d’atténuation ou d’adaptation face aux changements climatiques.
LES FAITS SCIENTIFIQUES. l’impasse des négociations internationales sur les biens publics mondiaux est structurelle, non conjoncturelle. Chaque conférence des parties,...