Nous l’oublions souvent, mais le moindre mail conservé inutilement dans une boîte de réception a un impact bien réel sur l’environnement. Bien que sa nature dématérialisée rende plus difficile la préhension de sa portée, une comparaison semble pertinente : si Internet était un pays, il serait le 5^e plus important pollueur de la planète.

À l’heure où la crise pandémique a exacerbé le recours, du citoyen comme du professionnel, aux solutions numériques, quelle réponse attendre des décideurs européens et des grands acteurs du numérique dans une optique environnementale ?

UNE EUROPE VERTE ET NUMÉRIQUE, C’EST-À-DIRE ? La gestion de la crise sanitaire a souligné l’urgence d’une plus grande durabilité des sociétés européennes et la pertinence des outils numériques. Ce constat, loin d’imposer un changement de cap pour la Commission européenne, renforce, au contraire, ses orientations politiques...