Le secteur aéronautique représente 3,5 % du PIB mondial, soit 2,7 trillions de dollars, tout en offrant des emplois de qualité et des perspectives de carrière à plus de 62 millions de personnes à travers le monde. Les avions de ligne transportent aujourd’hui 1,4 milliard de touristes par an et cent mille avions décollent et atterrissent quotidiennement au sein du réseau mondial de transport aérien.

Il est bien de louer les retombées économiques générées par ces milliards de voyageurs aériens et les millions de vols annuels qu’ils effectuent, mais ne perdons pas de vue les retombées en termes de dialogue interculturel et de compréhension mutuelle, autant de vecteurs de paix et de prospérité. C’était exactement le vœu de grands esprits tels que le Français Albert Roper et les co-rédacteurs de la Convention sur l’aviation civile internationale, accord visionnaire plus connu sous le nom de « Convention de Chicago de 1944 », et qui aboutira ensuite à la création de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), juste avant la naissance de l’Organisation des Nations unies.

Si Albert Roper et ses contemporains avaient effectivement pressenti...