Sur les 7,3 milliards d’humains que compte notre planète, il en est encore plus de 800 millions qui souffrent de la faim. Cela ne résulte pas tant d’une insuffisance de productions agro-alimentaires à l’échelle mondiale que de la pauvreté de gens qui n’ont pas les moyens de produire ou de se procurer suffisamment de quoi manger alors même que les biens alimentaires disponibles sur le marché mondial font l’objet d’énormes gaspillages ou sont destinés préférentiellement à l’alimentation animale et à la fabrication des agro-carburants.

Face à cette triste situation, les acteurs du commerce équitable se sont d’abord donné pour objectif de réduire la pauvreté de très nombreux petits producteurs (paysans, artisans, etc.) du « tiers monde » en rééquilibrant les relations économiques entre nations du sud et nations du nord. Ce mouvement citoyen mondial a promu l’une des premières démarches de consommation responsable permettant à des consommateurs d’affirmer leurs préférences pour l’achat de marchandises labellisées, produites dans le respect des humains et de l’environnement. son but était de promouvoir les conditions d’une plus grande équité dans le commerce sud-nord plutôt que de pratiquer un quelconque assistanat en direction des peuples les plus pauvres du monde (trade : not aid).

L’OBJECTIF : RÉDUIRE LA PAUVRETÉ. Grâce au paiement de prix minimums garantis et à l’octroi d’une prime de développement versée à des associations de producteurs du sud, les divers acteurs du commerce équitable (associations de solidarité internationale, entreprises, labels, certificateurs, etc.) contribuent, aujourd’hui, à l’amélioration du quotidien de plus de 10 millions de producteurs et de leurs communautés, dans environ soixante-dix pays. Ils démontrent que beaucoup...