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Gouvernance féminine, briser le plafond de verre

parAgnès MALTAIS, députée de Taschereau, leader parlementaire adjointe de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale du Québec, porte-parole en matière de laïcité, ancien ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ancien ministre de la Condition féminine (Québec)

Articles de la revue France Forum

On connaissait la couche d'ozone ; maintenant il y a aussi le plafond de verre !

S’interroger sur la progression de la place des femmes sur le marché du travail est une réflexion fondamentale pour toute société qui aspire à se développer. Même si de grands pas ont été faits, il faut continuer à se donner tous les moyens pour que l’égalité de droit devienne une égalité de fait.

Des progrès significatifs ont été accomplis au cours des dernières décennies en termes d’égalité entre les femmes et les hommes. au Québec, quelque 60 % des diplômes universitaires sont maintenant décernés à des femmes. Le taux d’emploi des femmes de 15 à 64 ans y a également connu une forte progression, leur place sur le marché du travail passant de 41,3 %, en 1976, à 70,4 %, en 20141.

Pourtant, en dépit de leur présence importante sur le marché du travail et de leur scolarisation, les femmes demeurent majoritaires dans les emplois à temps partiel, se concentrent toujours dans des secteurs et des professions traditionnellement féminins et touchent encore une rémunération et un revenu inférieurs à ceux des hommes.

Avoir été ministre du Travail mais aussi ministre de la Condition féminine permet de...

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