Le sport, dynamiteur de frontières

parLaurent OLMO, conseil en communication sportive et RSE, membre de Sport & Démocratie

Articles de la revue France Forum

Le sport, un incroyable levier d'éducation, de rassemblement et de thérapie.

«Les peuples sans sport sont des peuples tristes », dit la maxime byzantine. De tout temps, le sport nous a révélés à nous-mêmes et aux autres, nous a reliés, nous a poussés au dépassement, non seulement de nous-mêmes, mais aussi des frontières et de nos barrières physiques, psychologiques et culturelles.

Les premiers Jeux olympiques de la Grèce antique généraient déjà une « trêve olympique » entre les cités en guerre, trêve qui, même si elle n’arrêtait pas les conflits, autorisait athlètes et spectateurs à traverser librement les zones de guerre sans être inquiétés.

Vingt-neuf siècles plus tard, le sport est plus que jamais un vecteur de rapprochement. « Le sport représente un incroyable levier d’éducation, de rassemblement et même de thérapie », explique David Blough, directeur de Pl4y international (anciennement Sport sans frontières). L’ONG a beaucoup agi dans des zones sinistrées telles que le Kosovo ou Haïti, en premier lieu pour aider la population la plus vulnérable : les enfants.

En Haïti, par exemple, des séances de jeu éducatives, « playdagogie », ont été organisées pour former les enfants à la prévention contre le choléra. « Les enfants jouent à se passer un ballon, on insère une première question, on les interpelle sur des comportements à adopter (par exemple, dire qu’il faut se laver les mains correctement) et le débat débute ainsi. Les parents accompagnant leurs enfants, qui sont autour du terrain, se joignent souvent à la conversation, et voilà : la chaîne vertueuse de la prévention a démarré ! », explique David Blough.

Le sport, au-delà de ses vertus éducatives, est moteur de rassemblement et...

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